Le texte qui suit reprend des extraits du livre de Jane Hervé, Gilles, village à tous vents. Si vous désirez l’acquérir, vous pouvez vous adresser à la mairie de Gilles, qui transmettra.
Les origines
Au départ, Gilles est une villa romaine, un simple domaine rural. Il se nomme alors Guill, puis Guilles, mais son étymologie reste incertaine.
Sous les Mérovingiens, Gilles appartient au domaine royal. Vers l’an 700, le roi cède Gilles et deux moulins (l’Etang et La Boissière) à l’abbaye bénédictine de Saint Germain des Prés. En 828, le polyptyque d’Irminion, rédigé par un abbé de Saint Germain des Prés, récapitule des propriétés de l’ordre.
En 1099, des seigneurs du voisinage, dont celui d’Ivry, participent à la prise de Jérusalem. Au retour, certains templiers s’installent dans la maison dite à Guillaume (3bis Grande rue). Notre Côte des templiers en est sans doute le souvenir…
Vers l’an 1100, le seigneur de La Boissière combat 3 autres seigneurs de Gilles. 4 seigneuries se partagent alors Gilles : Vitré, La Boissière, Les Mazis, et Jolivet.
Le château de Vitré
En 1400 , la famille de Crèvecoeur s’installe à Gilles. Ils y entreprennent la construction du château de Vitré, pour en faire leur résidence. Commencés en 1590, les travaux dureront 16 ans. Ces seigneurs y vivent jusqu’à la fin du XVIIIème siècle.
L’église actuelle
Sa construction a été commencée au XIIème siècle. Elle a été remaniée à maintes reprises. A partir du XVIème, elle ébauche une croix latine, mais la chapelle adjointe au sud, reste sans équivalent au nord.
Remarquables dans cette église : les poutres sculptées, le retable de Claude Léger (1772), les statues (certaines du XVIème) et vitraux (XIXème).
Les moulins
3 moulins à Gilles (Le Louvet, La Boissière et l’Etang), qui n’existent qu’ensemble, reliés par le même canal creusé par la main de l’homme.
Les lavoirs
L’eau est partout dans le village : elle émerge des sources, coule généreuse et prolifique dans ses lavoirs, se révèle au fond des puits.